Je n'ai pas appris à vivre
L'autobiographie d'une des artistes les plus singulières du XXe siècle
Le statut d’artiste maudit va comme un gant à Marianne Oswald (1901-1985), chanteuse à la voix improbable, surnommée la sœur des poètes, véritable phénomène du Paris des années 30, amie de Prévert, Desnos ou Cocteau, injustement oubliée après son retour des États-Unis où elle s’était exilée durant la Seconde Guerre mondiale, même si elle œuvra plus discrètement ensuite comme actrice de cinéma, productrice de radio et de télévision. Elle était aussi admirée par René Char ou encore Albert Camus.
Publiée en 1948 par les éditions Domat, réimprimée en 1999 en
fac-similé par les éditions Pierron, l’autobiographie de Marianne
Oswald manquait depuis longtemps en librairie. Nous vous la proposons
aujourd’hui dans une édition contenant, comme à l’origine, une
magnifique introduction de Jacques Prévert et augmentée d’une
postface de Janine Marc-Pezet, l’amie des dernières années de la
vie de Marianne.
Je n’ai pas appris à vivre est un récit d’enfance cueilli avec une forme de brutalité, d’authenticité touchante, d’insolence. Marianne y raconte ses premières années, ce qu’elle a traversé de joies et de drames, ce début de siècle rapidement balayé par la guerre. Nous la suivons du jour de sa naissance à son arrivée à Paris, jeune adulte prête à en découdre avec le monde du spectacle. Écoutez l’enfance meurtrie d’une des plus grandes et des plus singulières interprètes du XXe siècle.
« Un
livre absolument pas du tout réaliste, comme la vie dans un
rêve, comme un rêve dans la vie. » Jacques Prévert
« Je suppose que c'est cette puissance rouge d'incendie, de mégot, de torche, de phare, de fanal, qui l'habite, cet acharnement de braise, cette chaleur de gaz d'acétylène, de magnésium et de lampe à souder, qui forment l'efficacité de cette chanteuse, de cette mime que bien des esprits repoussent, mais qui s'impose malgré tout. » Jean Cocteau
Les libraires en parlent :
"Chanteuse adulée, Marianne Oswald est un diamant brut, un fauve à la voix à nulle autre pareille, lâchée dans le Paris des années 30. La réédition de ses mémoires est aujourd’hui un événement. De son écriture sans fioriture et sans affect, elle nous offre le récit d’une enfance dans la Lorraine annexée, celui d’une petite fille aux yeux grands ouverts dans une société toujours plus corsetée. D’aucuns diront qu’il y a là du Colette ou du Jules Vallès, il y a seulement du Marianne Oswald ! Une re-découverte indispensable !" Librairie Compagnie.
L'autobiographie de Marianne Oswald dans la matinale de France Inter :
2024
Marianne Oswald
Benoît Broyart éditeur
Livre, 362 pages
Format : 12 x 19